Infection urinaire, prévenir et s’en remettre naturellement
C’est une infection urinaire localisée dans la vessie. Elle s’exprime par des douleurs vésicales et des difficultés à uriner. Ce trouble concerne environ une femme sur deux. En naturopathie, on le considère comme un vrai signal d’alarme qu’il est essentiel de prendre en compte. Des solutions naturelles existent pour retrouver et entretenir un terrain sain.
Quels symptômes ?
La Cystite entraine des douleurs dans le bas ventre, des picotements, des difficultés à uriner ou encore brûlures lors de la miction, autant de symptômes que près de la moitié des femmes ont connu au moins une fois dans leur vie.
Trouble bénin qui, en naturopathie, est un réel signal d’alarme. Faiblesse immunitaire, déséquilibre acido-basique, ou encore habitudes alimentaires nuisibles sont les pistes à envisager pour prévenir et résoudre la cystite. Si le problème persiste au delà de 3 jours malgré le recours à la phytothérapie (science des plantes), il est nécessaire de consulter votre médecin afin de procéder à un examen cytobactériologique des urines (ECBU) pour vérifier la présence de bactéries (notamment l’escherischia coli).
Les principales causes et les solutions naturelles
Le déséquilibre acido-basique
Qu’est-ce que l’équilibre acido-basique ? L’équilibre acido-basique, ou homéostasie du PH est une mission du corps humain qui vise à réguler le PH du plasma. Le PH plasmatique varie normalement de 7,38 à 7,42. On parle d’acidose en cas de diminution du PH et d’alcalose en cas d’augmentation de celui-ci. La régulation du PH fait appel à de nombreux systèmes, notamment la respiration, le fonctionnement des rein, la dégradation les protéines, etc).
L’urine est sécrétée par les reins, stockée dans la vessie et permet à l’organisme d’éliminer une partie de ses déchets. Composée essentiellement d’eau (à 95%), elle contient également de nombreux minéraux (potassium et sodium notamment), des déchets issus de la dégradation des protéines (acide urique, urée) ainsi que d’autres métabolites. L’urine est naturellement acide mais elle peut l’être encore plus lorsque les tissus de l’organisme sont très acidifiés. Attention donc à tout ce qui peut aggraver l’équilibre acido-basique : produits laitiers, café, viande rouge, sucre ou encore manque d’exercice physique, mauvaise oxygénation et gestion du stress.
Consommation de sucres en excès
Les sucres et les excitants tels que le café, les sodas, les jus de fruits industriels sont des facteurs aggravants des problèmes urinaires tels que la cystite (ou infection urinaire). De bonnes habitudes alimentaires sont primordiales pour en venir à bout :
Augmentation de la portion de légumes crus et cuits, de fruits de saison,
Diminution des aliments qui contiennent du sucre (gâteaux, plats préparés, farines raffinées…),
Diminution des protéines d’origine animales (viande, oeuf, poisson, fromage et légumineuses tels que lentilles, haricots blancs et rouges, etc.).
Trouble digestif et immunitaire
La digestion (et notamment la flore intestinale) est dans la majeure partie des cas, en lien avec la problématique de cystite. Les deux « sortie » des voies, digestives et urinaire, étant très proches, une contamination bactérienne peut se faire aisément entre les deux. D’où l’importance de l’hygiène locale irréprochable : bien s’essuyer d’avant en arrière et nettoyer après les selles. Une constipation, par la congestion de la zone, peut compresser la vessie et ses canaux et entrainer une inflammation locale. Le recours aux plantes bénéfiques de la digestion et aux probiotiques peut être nécessaire pour aider.
Importance de l’eau
Les reins sont les filtres l’organisme qui permettent de nettoyer le sang, d’éliminer les déchets de digestion des protéines (urée, acide urique) et d’équilibrer le volume hydrique (c’est à dire la quantité d’eau présente dans le corps). Les reins ont donc besoin d’eau pour bien fonctionner et diluer les métabolites existantes dans l’urine. Moins vous buvez d’eau et plus l’urine devient concentrée, acide, et donc irritante pour la vessie. Il est donc essentiel de boire une bonne quantité d’eau (entre 1,5 à 2,5 litres selon la chaleur et la transpiration) afin de permettre un fonctionnement rénal optimal et un bon renouvellement des liquides organiques.
La phytothérapie
De nombreuses plantes agissent sur le système urinaires : La piloselle, la bardane, l’orthosiphon, la prêle ou encore le pissenlit sont des plantes diurétiques qui permettent d’augmenter le volume des urines et par conséquent de drainer l’intégralité les voies urinaires.
La canneberge, connue pour ses propriétés antibactérienne, permet de prévenir les infections urinaire. Il faut également penser aussi au système digestif avec des probiotiques, et l’artichaut & le radis noir qui luttent contre la constipation.
La micronutrition
Il existe un remède très efficace : le D-Mannose ! C’est un petit sucre qui est très peu métabolisé par l’organisme et qui :
Empêche les bactéries de se fixer à la paroi urinaire,
Décroche celles qui sont déjà présentes, et les élimine par les urines.
Si les infections urinaires sont chroniques, il conviendra de travailler sur votre terrain (microbiote, équilibre acido basique, alimentation…). Mais en prévention, dès les premiers signes, quelques jours de D-Mannose peuvent vous soulager.
Vous pouvez par exemple en trouver au laboratoire MICROÉQUILIBRE (NANCY) : Équilibre D-Mannose ou au laboratoire NUTRI & CO : Cranberry Mannose
Prenez soin de vous,
Marion LENGLET. 🌸