Les 5 principes d’une bonne alimentation
Parce que manger sain et biologique n’est pas suffisant pour être en bonne santé, découvrez dans cet article, les 5 principes majeurs d’une bonne alimentation :
Je fais attention à l’indice glycémique de mes aliments
Je vous en ai largement parlé dans de précédent articles (je vous ai même rédigé un plan alimentaire à Indice Glycémique Bas dans la section boutique), faire attention à l’indice glycémique de ses aliments est très important. Cet indice est la capacité qu’à un aliment à faire augmenter notre glycémie. Et vous le savez, plus la glycémie grimpe, et moins c’est bon pour notre organisme (fatigue, prise de poids, développement de pathologies inflammatoires, troubles métaboliques…).
Retrouvez la liste des aliments selon leur indice glycémique dans cet article.
2. Je fais attention aux associations alimentaires
C’est quelque chose à laquelle nous ne pensons pas systématiquement, mais les bonnes associations alimentaires sont essentielles à notre bonne digestion. Parlons un peu de physiologie : les glucides (hydrates de carbone), ont besoin d’être dans un milieu alcalin pour être digérées sans trop d’efforts. Au contraire, les protéines ont besoin d’un milieu très acide. Ce sont deux milieux qui sont opposés, et s’annule. C’est pourquoi, lorsque vous consommez les glucides et des protéines dans un même repas, la digestion devient longue et fatigante pour l’organisme. On peut ressentir ce ralentissement légèrement sur le repas du midi, mais si nous ne dissocions pas ces deux éléments le soir, la digestion interviendra sur le temps de sommeil : la récupération sera difficile, avec des réveils nocturnes entre 1-3h du matin, heure à laquelle le foie se régénère.
3. Je fais attention aux toxines
Évidemment vous le savez bien, manger des produits bruts (fruits, légumes, céréales, farines…) d’origines biologiques est un essentiel afin de ne pas consommer (trop) de pesticides. Et encore, l’agriculture biologique autorise l’utilisation de certains pesticides.
Mais détrompez-vous, ça n’est pas dans nos fruits et légumes que l’on retrouve le plus de toxines, le grand vainqueur est la viande rouge qui est très riche en acide urique : vous retrouverez 0,9g d’acide urique pour 100g de viande. Or, notre organisme est capable d’en éliminer que 0,5g par jour. Il est donc important de ne pas en consommer tous les jours afin de ne pas surcharger notre organisme.
Les produits laitiers (non, ce ne sont pas nos amis pour la vie) : les vaches sont traitées aux antibiotiques et hormones de croissance, que l’on retrouve également dans le lait.
N’oublions pas non plus les poissons gras (saumon, thon, espadon…) qui sont très largement intoxiqués par le mercure. Il est préférable de consommer des petits poissons comme les sardines, hareng, maquereau une à deux fois par semaine.
4. Je fais attention à mon équilibre acido-basique
Si par le biais de l’alimentation, nous modifions le PH de notre organisme, nous le mettons en danger : un grand nombre de métabolismes (pour ne pas dire tous), dépendent d’un bon équilibre acido basique.
L’organisme va donc mettre en place des systèmes tampons qui vont lui permettre de remonter son PH et donc de s’alcaliniser. Il va puiser les minéraux (notamment le magnésium, calcium, le fer et le potassium) dans son propre corps et causer de nombreuses pathologies (fatigue chronique, sensibilité au stress, troubles intestinaux, aphtes, infection urinaire…).
Il y a une habitude bien ancrée qui génère beaucoup d’acidité pour notre organisme : le verre de jus d’orange le matin, l’orange est l’un des fruits les plus acidifiants. Je vous conseille de les éviter, ou de le faire maison avec d’autres fruits qui sont plus alcalins comme la banane, la poire ou la pomme. Le grand verre d’eau a jeun est l’une des solutions les plus intéressantes néanmoins.
5. Je fais attention à mon hydratation
Chaque jour, le corps élimine environ 1,5l d’eau, par le biais de la transpiration, de la salive, des larmes, des urines. C’est mathématique, si nous n’apportons pas suffisamment d’eau à notre organisme, il se déshydrate. C’est à ce moment là qu’il va puiser dans ses réserves (tissus conjonctifs, muscles, disques vertébraux…), c’est pourquoi certaines personnes sont très sujettes aux tendinites, crampes, tassement vertébrale…).
Le saviez-vous ? 80% de l’eau que nous buvons est utilisée pour drainer les toxines, et seulement 20% pour nous hydrater. Il convient non seulement de boire suffisamment mais également de consommer quotidiennement des fruits et les légumes frais qui vont nous apporter de l’hydratation.
Prenez soin de vous,
Marion Lenglet 🪴